Avant le commencement.

I . I Avant le commencement

Tout le monde se demande où étions-nous avant de naître, c’est une question que maintes personnes se posent chaque jours sans s’ en rendre compte. Et la question n’ est pas bête du tout. Qu’ étions-nous avant de devenir une petite boule de chair et d’ os gorger de sang? Etions-nous une étoile? Une autre personne? D’ un autre univers totalement différent à celui d’ Atreia? Atreia… ah bel univers chaotique. Chaotique? Plait-il? Oui très chaotique et pour sûr Atreia, belle étoile jadis, déchu en ce jours déjà bien assez sombre. Mais avant le grand cataclysme, avant la guerre de 1000 ans, Atreia était l’ étoile qui avait toute sa splendeur. Cette étoile n’est pas comme les autres étoiles car ici, les êtres vivants ne vivent pas sur la surface de cette sphère féerique mais à l’ intérieur, avec les terres du haut et les terres du bas rejointe par une immense tour ; la Tour de l’ Eternitée. Elle détenait apparemment un immense pouvoir gardé par des gardiens, tous de la même race sacrée. Hélas la tour fut détruite et les gardiens se divisèrent en deux clans : Les Elyséens et les Asmodiens. Les Elyséens prirent le contrôle des terres du bas, terres plutôt lumineuses contenant de magnifiques forêts verdoyantes. Ils avaient une apparence semblable à celle d’ un ange et comme vous l’ aurez compris, ils se battent pour le Bien d’ Atreia. Quant à l’ autre clans, les Asmodiens, prirent le contrôle des terres du haut, terres plutôt sombres. Les Asmodiens avaient prit une apparence plus démoniaque que leurs cousins les Elyséens. Mais qu’ y a-t-il entre la terre du haut et la terre du bas? Un simple changement de rotation de la gravité? Non, il y a bien plus pire, il y a les Abysses. Zone cauchemardesque créer à la suite de la destruction de la Tour de l‘ Eternité, là où vivent des créatures hostiles, zone qui rappelle la fragilité de la Tour de l’ Éternité à cause du cataclysme. Toute une explication pour se demander d’ où venons-nous? Qu’ étions-nous avant de voir le jour? Une réponse qui reste en suspend depuis des millénaires…


I . II La noblesse et l’ orphelin

Lucinda Ornevaler était une magnifique jeune fille au teint pâle, des cheveux cuivrés, bouclés, des yeux vert émeraude. Elle était issue d’ une noble famille, sa mère étant couturière, son père étant un poète et son frère un noble politicien. La petite Lucinda se disait à chaque fois que quand elle sera grande, elle sera une grande comédienne, dans l’ art dramatique et romantique du théâtre. Elle était la fille que rêver d’ avoir ses parents. Mais un jour, alors que la petite Luncida jouait dans le jardin de sa demeure, un petit garçon qui devait avoir son âge, tout sale et peu rassurant, pénétra dans la propriété. Mais Lucinda n’ avait pas peur. Elle le contempla et puis posa son regard émeraude sur celui du petit garçon, sombre, triste, sans espoir.

« Bonjour petit garçon » , dit-elle sans hésitation.

Mais le petit garçon ne répondit pas.

« Tu m’ as l’ air fort timide. » , dit-elle en souriant. « Tu veux jouer à la poupée avec moi? »

Elle tendit sa main au petit garçon. Elle vit aussitôt dans le regard de ce malheureux petit garçon sale, un sans abris sûrement, une pointe de bonheur l’ envahir. Etait-ce la première fois que quelque’ un s’ intéressait vraiment à lui, sans mensonge, ni hésitation? Le petit garçon prit délicatement la main de Lucinda de ses mains sale, s’ assirent dans l’ herbe, près de tout un panoplie de poupée et services de dînette. Elle lui tendit une magnifique poupée représentant un prince.

« Lui c’est Benjaminus. C’est avec lui que tu vas jouer. C’est un prince riche et beau, qui est tombé amoureux de Lucile, une simple villageoise fort peu intéressante pour un prince. Et pourtant, il est tombé amoureux d’ elle, sauf qu’ elle ne le sait pas et risque de ne jamais le savoir à cause de ses parents fort peu gentils avec elle. »

Puis dans le regard du petit garçon qui fixait les poupées, on vit une petite lueur, une étincelle dût au bonheur qui lui donna de l’ espoir. Lucinda, le regardant avec un splendide sourire, comprit que ce qu’ elle venait de dire, le petit garçon l’ avait déjà vécu. Son sourire s’ effaça peu à peu, gêné de la situation qu’ avait pris cette magnifique journée ensoleillée.

« Je… je ne voulais point te rendre triste. Désolée petit garçon. Si tu veux on joue à la dînette? »

Le petit garçon, d’ un sourire, accepta de jouer à la dînette. Elle lui désigna de la main une petite table pour qu’ il s’ assoie. En principe, c’est le garçon qui invite la fille à s’ asseoir mais la situation ne le permet pas. Le petit garçon ne devait connaître à peine la bonne conduite d’ un enfant de son âge, ni même les lois. Il s’ assit donc sur une confortable chaise en bois massif, sur une petite table ornée de pierres précieuses et de pépites d’ or.

« Bonjour, Monsieur. Voici le festin du jour. Une salade royale parsemé de noix Elyséens. Une dinde à la sauce Asmodienne avec ses champignons. Un gâteau marbré de chocolat maman avec pépite de chocolat blanc et son coulis de fruit rouge. Le tout sera accompagner d’ une coupelle de champagne provençal. » , simula Lucinda.

Le petit garçon la regarda avec un sourire mais elle s’ aperçu très vite qu’ il se forçait à rire pour ne pas la vexer.

« … Désolée. Cela aussi tu… »
« Mademoiselle Lucinda Rose-Marie Annabelle Justina Alberta. Où êtes-vous? »
« Han! C’est mère qui arrive! Si elle te vois là, elle va prendre peur. Fuis, vite! Reviens me voir demain à la même heure! »

Mais le terrain était trop grand et il allait se faire repérer. Elle eut une idée.

« Ah. Vous voilà donc ma petite rose. Que faites-vous? »
« Euh… je joue à la dînette, mère. »
« Je croyais que vous jouiez à la dînette qu’ avec vos amies et quand votre frère est ici car vous disiez que la dînette toute seule c’est guère amusant. »
« Euh… oui c’est vrai. Mais… je… j’ avais une forte envie de jouer à la dînette. En plus sa m’ a donnée fort bien l’ appétit, mère. » , dit Lucinda, restant droite à la même place depuis que sa mère est ici.
« Bien. Allons-y, ma petite rose. Je vais vous préparer un somptueux gâteau maman. » , dit sa mère en s’ avançant vers elle.
« Merci mère. Je… je vais vous rejoindre. Je vais ranger mes jouets d’ abord. »
« Bien. Rejoignez moi dans le salon quand vous aurez fini ma petite rose. »

Puis sa mère partit. Lucinda laissa échapper un long soupir. Le petit garçon sortit de sous la belle robe à dentelle couleur saumon de Lucinda. Elle lui envoya un sourire. Ce dernier fit de même. Puis il partit sans plus.

A Suivre...

I . III Les années glorieuses

Le lendemain après-midi, le petit garçon se faufila de nouveau dans le jardin de la demeure des nobles Ornevaler et retrouva Lucinda, qui l’ attendait au milieu de ses jouets.

« Bonjour petit garçon » , dit-elle en faisant la révérence. « Je suis fort bien ravie de te revoir. Tu veux jouer avec moi? »

Le petit garçon, d’ un sourire chaleureux, accepta. Et ainsi, pendant deux belles années, ils se donnaient rendez-vous au même lieu, à la même heure, pour jouer ensemble, partager leur moment de bonheur ensemble, partager leur amitié ensemble. Puis à l’ âge de dix ans, la mère de Lucinda l’ inscrivit au théâtre, afin de perfectionner le rêve de la petite fillette. Mais cela n’ empêcha de voir le petit garçon, lu aussi, âgé de dix ans désormais. En ce soir magnifique, il était venu la voir faire sa première représentation sur scène dans un des plus grand amphithéâtre connu. Oui les amphithéâtre son des gradins faisant le tour d’ un monument en forme ovale avec en son milieu un terrain qui était destiné à faire combattre des gladiateurs mais ici ce n’ était pas un terrain mais une scène afin que les acteurs puissant jouer leur rôle dans une pièces théâtrale, arrivant par des coulissés. Ce soir, elle interpréta une fillette orpheline, sale et triste. Elle jouait bien son rôle. Puis c’est ce soir là, en voyant que le petit garçon était venu la voir, qu’ elle comprit ce qu’ il vivait, ce qu’ il aimerait vivre. Ce soir là, une flamme éternelle venait de naître dans son cœur. Depuis ces deux années, c‘ était ce soir que les années d ‘or se réveillèrent enfin. Après que la pièce soie fini sous l’ ovations du publics, Lucinda courut vers le petit garçon, caché sous les gradins et lui sauta au cou.

« Merci d’ être venu! Je te revaudrai cela. »

Le petit garçon, toujours aussi sale mais désormais le bonheur se lisant sur son visage, lui donna une fleur. Une rose. Lucinda lui sourit. Puis elle partit rejoindre ses parents.

« Ma fille, où avez-vous eut cette rose? » , demanda le père de Lucinda.
« On me la offerte. » , répondit simplement la petite fille dan un air rêveur.
« Oh, je vois. Vous êtes donc déjà célèbre ma fille. C’est bien. Votre mère et moi sommes très fière de vous, que vous ayez réussi. Et vous allez réussir votre vie, votre rêve. C’est votre destinée, ma fille. »
« Merci père. »

Le lendemain, dans l’ après midi, le petit garçon revint dans le jardin de la demeure des Ornevaler. Au même lieu, à la même heure. Et à son habituel depuis deux ans désormais, Lucinda l’ attendait au milieu de ses jouets. Sauf que cette fois-ci, le petit garçon lui tendit sa main. Lucinda la prit dans les siennes et prit par la surprise, le petit garçon l’ emmena avec lui à la limite de la propriété, devant une grande barrières au barreaux fantaisistes et très celtiques.

« Que veux-tu? »

Le petit garçon lui désigna au loin, de l’ autre côté de la barrière.

« Plait-il? Tu veux m’ emmener? Partir comme une voleuse de ma demeure? »

Le petit garçon acquiesça de la tête avec un sourire.

« Pourquoi? Je… »

Puis elle se rappela de son rôle, celle d’ une orpheline, sale et sans demeure, vivant dans la rue. Elle ressentit ce que sentait depuis elle ne savait combien de temps ce petit garçon en face d’ elle. Mais elle avait l’ impression que depuis que ce petit garçon joue avec elle, il est heureux. Heureux du peu de ce qu’ elle lui donne. Et depuis cette nuit là, où il est venu la voir pour sa première représentation, elle était tombée amoureuse de ce petit garçon.

« Bien. Mais nous devons rentrer pas trop tard, sinon père et mère vont s’ inquiéter de ne plus me voir dans le jardin. »

Et c’est ainsi que le petit garçon embarqua la petite fille dans une odyssée à travers les rues du village. Pour la fillette, c’ était dangereux de faire cette folie mais elle comprit très vite que le village entier était le terrain de jeu du petit garçon. Il l’ emmena dans des endroits stupéfiants que la fillette n’ aurait jamais imaginé découvrir un jour. Les égouts, les entrepôts désaffectés, les maisons abandonnées, les chantiers, les terrains vagues et boueux. A la fin de la journée, la fillette était toute sale mais tellement heureuse d’ avoir vécu cela. Elle comprenait ce que vivait le garçon et ce n’ était pas si mal que ça. Ils étaient assit sur des rochers, contemplant le lac en face d’ eux, le soleil commençant à se cacher derrière l’ horizon.

« Dit moi petit garçon, nous nous connaissons depuis deux ans et on ne sait toujours pas dit notre nom. Donc présentons-nous. Bonsoir, je m’ appelle Lucinda Ornevaler, et toi? » , dit-elle avec un sourire.

Le petit garçon la regarda de ses yeux sombre. Il hésita à parler.

« Victor. Je m’ appelle Victor. » , dit le petit garçon.

Pour la première fois en deux ans, le petit garçon avait enfin fait entendre sa voix plus que mélodieuse pour Lucinda.

« Wouaouw. C’est la première fois que je t’ entend dire quelque chose. Enchantée Victor. Victor comment? »
« Je… je ne sais pas. » , dit-il en baissant la tête.
« Désolée. Ce n’ est guère grave si tu ne le sais point. Ce qui compte, c’est notre amitié. »
« Je suis orphelin » , dit-il en se lançant dans un long récit. « Je… je n’ ai pas connu mes parents. J’ ai été très tôt dans un orphelinat, avec d’ autres enfants plus ou moins gentils… plutôt méchants à vrai dire. Là bas, personne ne m’ aimait. A leur dire j’ étais… trop sensible, trop gentil, trop curieux, trop impoli, trop sentimental… »
« … ils te faisaient du mal? »
« … Oui. »
« Han! Mais… tu n' as point prévenu un adulte? »
« Non… ils… ils me battaient eux aussi. »

Lucinda regarda Victor, horrifié par sa révélation.

« Oh dieu… depuis deux années tu m’ as caché ça? »
« Pas vraiment. Rappeles-toi de la première fois où nous nous sommes vu. »
« Oui je m’ en souviens fort bien. Je jouais à la poupée, dans le jardin arrière de la demeure. Puis tu es arrivé comme… un ange devant moi. » , dit-elle en rougissant.
« Hehe. Merci de ton compliment… et bien ce jour là, je venais de fuguer de l’ orphelinat. »
« … Tu sais quoi? Tu as bien fait de fuir ces méchantes personnes. »
« C’est vrai? Tu ne vas pas me renier? » , dit Victor, surprit de la réaction de Lucinda.
« Bien sûr que non, je ne vais point te renier! Au contraire, je vais t’ apprécier fort bien! »
« Merci. Merci Lucinda. » , dit-il en souriant. « Depuis je vis là où je peux désormais. »
« Dans les rues… » , compléta Lucinda.
« Oui. »
« Tu sais quoi, Victor? »
« Non? »
« Je vais te donner un abris, de quoi te nourrir, des vêtements de noble, t’ apprendre à être un noble et ainsi, père et mère seront ravi de te rencontrer. Ca sera long et peut-être dur mais nous allons réussir. »

Victor se mit a sourire, ses yeux vitreux grâce au bonheur que lui offre Lucinda, de plus en plus grand et beau.

« Merci, Lucinda. J’ ai vraiment eu la chance de te connaître. Ton papa et ta maman vont point dire quelque chose si tu ramènes un garçon dans ta demeure? »
« Non. Ne t’ inquiètes point de cela. Moi aussi j’ ai eu fort bien de la chance de te connaître Victor… sans toi, je n’ aurais guère sut ce que c‘ est qu’ une vie d‘ orpheline, je n’ aurais guère sut ce que c’est que d’ aimer vraiment quelque’ un… » , dit-elle en rougissant.

Victor ne savais pas quoi faire, ne savais pas quoi dire devant ce flot de compliments, de gentillesses, d’ amour et de bonheur. Il fixa les yeux émeraude de Lucinda puis il s’ avança tout doucement vers elle, les yeux clos, pour lui déposer un baiser sur ses fines lèvres. C’ était la première fois qu’ il embrassait une fille. C’ était la première fois qu’ elle embrassait un garçon. Tout deux partageaient la même passion. Tout deux savaient ce que vivait l’ un et l’ autre. Tout deux savaient que quelque soie le statut social que l’ on porte, tout le monde est pareil, tout le monde est indifférent, que rien ne pourra les séparer. Ils se le jurèrent. Ils se levèrent, puis rentrèrent. Arriver devant la demeure de Lucinda, des lumière les aveugla soudainement. Un homme attrapa Lucinda et la souleva tandis que Victor fut capturer par un autre homme. Le portail de la propriété s ‘ouvrit et la mère et le père de Lucinda débouchèrent de l’ ouverture.

« Hâlte! »
« C’est ma fille! C’est ma fille! »
« Lucinda! Par les dieux qui nous protègent, où étiez vous? Regardez dans quel état vous êtes! Que vous est-il arrivé?! »

Le père de Lucinda se dirigea vers Victor dans un pas nonchalant.

« Toi! Toi, petit voyous! Qu’ as-tu fais à ma fille?! Répond!!! »
« Père! Non! Arrêtez! »
« Taisez vous, ma fille! Ce jeune homme vous a enlevé! Il répond où il sera envoyer à la guillotine! »
« Non! Père! Il ne m’ a pas enlevé! Je… je l’ ai suivit. On est allé jouer dans le village… »
« Lucinda? Plait-il?! Vous… vous nous avez désobéit?! »
« Désolée mère. Mais Victor était triste. Il venait jouer avec moi dans le jardin depuis deux ans. On est devenu bons amis! Et… il a voulut à son tour montrer ses jouets, à sa façon. » , expliqua Lucinda, en pleure.

La mère de Lucinda sera sa fille très fort dans ses bras. Quant au père, il ne savait quoi dire. Il se retourna vers Victor avec un regard froid et meurtrier.

« Victor, c’est votre nom jeune homme? »

Victor était paralysé par la peur, ses yeux était larmoyants.

« Vous savez que c’est mal ce que vous avez fait! Vous ne serez pas guillotiner. Mais c’est la dernière fois que vous verrez ma fille. Garde, envoyez le en prison. » , dit sèchement le père de Lucinda.

« Père! Nooon! »
« Lucinda! Lucindaaa! On se reverra! Je te le promet! » , s’ écria Victor.
« Victor!!! Je t’ aime! Non….. »

La mère fut choquer par les dires de sa fille. Le père fronça les sourcils plus que jamais.

« Quant à vous ma fille, vous serez punis! Vous ne réaliserez pas votre rêve! Vous avez été corrompu par ce garçon répugnant qui ne vaut que la mort! C’est un chien galleux avec qui vous êtes tombée amoureuse! Vous serez envoyer dès demain en maison de correction!!!! Chez les bonnes sœurs, ingrate!!!!!!! »

Lucinda fut tétaniser par les derniers dires de son père. Se fut les derniers de son père qu’ elle entendit. Comme prévu, le lendemain matin, très tôt, Lucinda partit en direction La Demeure des Sœurs Bernadette, la maison de correction la plus cher et la plus stricte du comté.

A suivre…

I . IV La Demeure Sœurs Bernadettes et la prison de Triskelion.

Cela faisait cinq ans que la jeune Lucinda, âgée de quinze printemps désormais, était à la maison de correction la plus stricte qu’ il soie dans les terres de Chun. Durant ces cinq années, elle vécut l’ enfer, elle connu la souffrance, la tristesse et la haine. Durant cinq années, elle devait laver chaque recoin de la maison de correction jusqu’ à ce que tout scintille impeccablement. Elle était devenue la souffre-douleur du manoir et personne n’ hésitait à le montrer ouvertement aux autres, étant tous dans le même sac. Mais depuis qu’ elle est ici, la seule chose qui l’ empêche de craquer, c’ est le fait qu’ elle croit toujours en Victor et qu’ elle sait qu’ ils se reverront tôt ou tard. L’ été arrivait et pour la fin de l’ année scolaire, le maison de correction avait organisée, comme chaque année, un bal costumé pour élire le Prince et la Princesse qui mérite de porter la couronne et ainsi de gagner le billet de sortie de ses lieux. Oui car ici, devenir Prince et Princesse du bal costumé était une sorte d’ hommage pour avoir été un exemple pour tous et donc n’ ont plus leur place ici et peuvent donc retrouver leur liberté. Lucinda espérait un jour qu’ elle se retrouverait à la place de la Princesse de cette année mais elle savait d’ hors et déjà tel un murmure à son oreille qui se répétait sans cesse que ce n’ était pas demain qu’ elle en sortirait de cet enfer. Elle avait été chargée pour la soirée costumé de restait dans sa chambre, où du moins, de ce qu’ elle en était vu qu’ un draps au sol d’ un cagibi on ne pouvait pas dire que cela était une chambre, pendant toute la soirée. Mais voilà que durant le bal, deux petits malin se faufilèrent dans le dortoirs des filles et vinrent libérer mystérieusement la jeune fille de sa chambrette.

« Que faites-vous? » , demanda Lucinda aux deux garçons.
« Ne crois pas que l’ on est avec toi, pouilleuse. Mais tu mérites d’ aller au bal. » , dit un garçon tandis que l’ autre jeta une robe au visage de la jeune fille en détresse.

Elle enleva la robe de son visage et la contempla brièvement avant de reporter son regard sur les deux garçons. Que voulaient-ils? Ils mijotaient quelque chose ça, c’ était sûr, personne n’ a été gentil avec elle depuis qu’ elle se trouve ici. Mais une idée vint aussitôt en tête à Lucinda. Elle fit un sourire aux garçons et accepta leur aide sans se soucier de leur plan machiavélique. Mais la pauvre jeune fille fut trop naïve sur le coup. Elle se faufila au milieu du bal pour trouvait la directrice des lieux. Quand elle la trouva, elle lui expliqua la situation, mais comme dit, elle fut trop naïve de croire que la directrice serait fière de sa sincérité. Au beau milieu de tout le monde elle se prit une énorme gifle qui résonna à travers toute la salle.

« Petite ingrate! Tu oses mentir en plus! » , s’ écria la directrice.

Elle prit Lucinda par les cheveux et la traîna jusqu’ à dans son cagibi, où, après lui avoir donné une bonne dizaines de coup de bâton, elle fut enfermée à clef. La jeune fille maltraitée était au sol, du sang ruisselait de son arcade sourcilière gauche, créant des flaques de sang sur les galets. Elle avait d’ énormes bosses au visage et elle avait des bleu le long de son corps vêtu d’ une robe faite d‘ un drap miteux. À son bras droite, l’ os ressortait, brisé par les violents coup reçu il y a quelques secondes. Sous la douleur atroce de ses coups, elle perdit connaissances tombant dans un profond coma aussi sombre que les ténèbres.

* Ô grand dieu de la vie et de la pureté. Entend mes prières qui se perdent dans ce noir complet, dans ce mal et cette souffrance que mille âmes ressentent en ce moment. Je t’ appelle et t’ offre depuis si longtemps que tout espoir se perd en moi. Abandonne donc la lumière et laisse toi corrompre par la folie et la démence machiavélique pour laisser déferler sur ce manoir le châtiment qu’ ils méritent… et que père et mère en souffre éternellement. * , furent sa dernière pensée, une pensée sincère et corrompu par la haine.


La loi du plus fort. Telles sont les règles de la prison du Triskelion. Dans ce fort sinistre et donnant des sueur froide, le jeune Victor à dût vite se forger un caractère aussi solide que les lames des vaillants guerriers. Dans les premiers temps, se fut très dur pou lui, il se faisait tabasser par ceux qui aiment montrer qui est le plus fort ici, montrer qu’ il faut les respecter et être à ses ordres. Martyrisé les nouveaux, c’ étaient leur passe temps favoris. Mais le jeune Victor avec les coups qui l’ endurcissaient durant les cinq ans qui s’ écoulèrent, il réussit à se faire une place et a devenir le petit frère de certains d’ entre eux. Mais il était plus intelligent que les autres car quand un chercher la bagarre il ne disait rien, au risque de se prendre mille coup par un abrutis qui a soif de sang et de combat tout en même temps de gagner une sale réputation dans le Triskelion. La gamine. C’ était le surnom qu’ il gagna à toujours se laisser faire. Bienvenue dans le monde des barbares. Il était l’ heure de prendre la soupé pour les prisonniers. Les gardes vinrent le chercher, le sortant de son cachot et l’ enchaîna avec les autres en fil indienne comme d’ habitude. Ils traversèrent de longue galerie et arrivèrent à un croisement en « T ». Sur sa droite il y avait un autre chemin donnant il ne savait où. Victor fut arraché de ses pensées, les chaînes l’ entraînant dans l’ élan de l’ avancer de cette fil de prisonnier et de tueur peu réconfortant. Ils arrivèrent dans une salle commune où les prisonniers étaient assit au sol en train de manger un bol remplit d’ une bouillasse verdâtre. Après avoir manger cette horreur, ils furent remit en cachot.

« Petit frère ça va? » , dit l’ un des hommes se trouvant dans un cachot à côté de celui où se trouvait Victor et deux autres hommes.
« Ouai on va bien. » , leur répondit le jeune garçon.
« Rictor ne t’ a pas fait chier aujourd’hui? »
« Non il a peur du p’tit frère désormais qu’ l’ on est ses frères, n’ est-ce pas Victor? » , dit un autre homme.
« Il a intérêt mais il a des amis aussi et ils sont bien plus nombreux que nous. »
« On ne se laissera pas faire. » , dit la voix d’ un autre hommes beaucoup plus âgé que tout ceux qui se trouvaient aux alentours.

Lui c’ était Grand Sage, comme tout le monde l’ appelait. Le plus vieux de la prison et donc le plus expérimenté. Il a eu droit à la prison à vie et il a déjà passé beaucoup plus que la moitié de sa peine. Il a été mit en prison pour avoir été accusé d’ avoir tabasser un garde et avait frôlé la guillotine. Il avait de long cheveux grisonnant ainsi qu’ une longue barbe, ses vêtements se limitaient à une robe aussi fragile que du parchemin.

« Je te vois venir Victor. Dis nous tout. »
« Que dis-tu Grand Sage? Tu crois que p’tit frère va pouvoir nous sortir d’ ici? Tu rigoles j’ espère, on l’ aime bien mais il est trop jeune pour savoir comment sortir d’ ici. »
« Et pourtant. Il a un plan, n’ est-ce pas? » , demanda le vieil homme.

Victor les regarda tour à tour voulant savoir quelle réaction ils avaient et quelle expression se dégageait de leurs visages. Ils étaient tous songeur mais voulait en savoir plus.

« Oui, Grand Sage. J’ ai un plan. » , dit Victor d’ un ton calme.
« C’ est absurde p’tit frère, t’ vas te faire avoir. Tout l’ monde a essayé et la plupart on pas réussi et ont fini par être tués! J’ ai pas envie te voir t’ faire décapiter! » , s’ écria un de ses colocataire de cellule.
« Écoutez le donc avant de ruminer. »

Tout le monde se turent et se tournèrent vers Victor qui sentait leurs regards brûler son visage.

« Et bien… je me suis aperçu qu’ il n’ y avait pas si temps de garde que ça… »
« Ouai ici mais dehors? » , coupa la parole un des hommes qui l’ écoutaient.
« J’ ai réussi à fuir une nuit, alors que tout les gardes dormaient, j’ ai prit connaissance du terrain… »
« Haha! » , éclata de rire l’ un des hommes. « Ouai c’est ça et moi je suis le Roi des Élémentaires! »
« Contrairement à vous tous, j’ ai vécu dans la rue et donc j’ ai dût très vite apprendre à être indépendant aux outils qui facilitent la vie. Comme par exemple… déverrouiller une serrure ou encore d’ apprendre très vite ce qui m’ était inconnu. »
« Et donc tu connais l’ endroit? »

Victor acquiesça de la tête.

« Et quand est-ce que penses-tu mettre se plan à jour, petit? »
« Quand le moment sera venu. »
« La Chute du Triskelion. » , dit le Grand Sage.

A suivre...

I . V Évasion, Chute du Triskelion et retrouvailles.

Deux mois passèrent suite à leur petite conversation sur les plans de Victor. Il avait prouvé ses talents et avait gagné une confiance totale envers les autres qui étaient déjà surexcités de savoir qu’ ils allaient enfin pouvoir fuir cet endroit maudit. Ils avaient répétés une simulation dans leur cachot. Le Triskelion était une prison se trouvant dans des galeries se situant sous un château fort. Pour fuir, ils devaient donc monter à la surface et ensuite passer la muraille qui délimité l’ enceinte du fort. La nuit tomba, c’ était le moment pour eux de s’ évader vers la liberté. Ils attendirent que le garde à la sortie de leur cachot s’ endormit. Une fois fait, Victor donna le signal et le jeune homme de quinze ans enfonça dans la serrure de sa cellule deux fils de fer et un cliquetis retentit. La porte en fer s’ ouvrit dans un léger grincement. Victor délivra les autres et silencieusement ils avancèrent le long des galeries. Malin, Victor avait passé des mois à faire des marques sur les murs à chaque fois qu’ il sortait de sa cellule pour prendre le bon chemin vers la sortie. Arrivé au « T », ils prirent le chemin adjacent à celui qui menait au réfectoire de la prison. Des escaliers se présentèrent à eux au bout du couloir. Ils les gravirent silencieusement et arrivèrent à la surface. Deux gardes étaient postés à la sortie des escaliers. Ils se faufilèrent entre eux sur la pointe des pieds. Mais la chance ne fut pas avec eux. En bas, le garde se réveilla et quand il s’ aperçut que les dizaines de cellule étaient vide il donna l’ alerte en criant…

« HALTE!!!! HALTE!!!»

… Ce qui réveilla les deux gardes à l’ entrée., prenant sur le fait les prisonniers. Mais les deux gardes furent mit au tapis par un des prisonniers qui les cogna contre le mur pour les assommer. Mais le château fort fut alerter petit à petit, les gardes criant à l’ aide à tout va pour intercepter les prisonniers. Ces derniers fuirent à travers les couloirs du châteaux, se cachant comme ils peuvent, évitant des troupes de justesse. Ils réussirent enfin à être à l’ extérieur du château en brisant une vitre. La dernière étape était de passer la muraille. Les prisonniers suivirent le petit Victor qui savait où il allait. Ils le suivirent derrière le château.

« Victor! Il n’ y a pas d’ autre issue autre que l’ entrée du pont levant! » , crachota l’ un des prisonniers.
« Pas si sûr… » , répondit aussitôt le Grand Sage.

Victor sourit et sortit de sous un tas de foin une échelles en bois que Victor avait fabriqué durant des mois. Les autres prisonniers sourirent, content que le petit Victor ait tout prévu. Il plaqua l’ échelle de biais sur la muraille et invita les autres à monter. Le premier prisonnier, celui qui se plaignait le plus de la fiabilité de Victor, gravit l’ échelle et réussit à passer la muraille. Il atterrit sur d’ énorme pieux en bois. Par chances, ils put se faufiler au travers et ainsi traverser l’ énorme faussé à la nage. Le seconde prisonnier gravit à son tour l’ échelle et ainsi de suite.

« HALE!! Il sont là!!! » , s’ écria un garde.

Victor et le Grand Sage étaient les derniers à ne pas avoir gravit l’ échelle. Prit par surprise, Victor poussa le Grand Sage vers l’ échelle mais le vieille homme refusa.

« Grand Sage! Montez vite! »
« Non mon petit, monte toi d’ abord! C’ est plus sûr! »
« Non! Vous d’ abord! »
« C’est ton plan, il a marché! Mais sur le coup, on n’ a pas de chance on c’ est fait repérer. Monte donc en premier, je te suis par derrière. Et vite avant qu’ ils arrivent à notre hauteur avec les archers rôdeur! »

Victor, contre son gré, gravit l’ échelle à toute allure et sans s’ en rendre compte, une marche de l’ échelle se fissura. Les gardes, au bout du terrain, furent vite rejoint par d’ autre garde qui courraient vers eux et étaient de plus en plus proche. Victor avait réussit à être sur la muraille et invita le Grand Sage à vite monter en lui tendant une main. Le vieille homme monta sur l’ échelle mais voilà que la marche fissurée céda sous son poids et le vielle homme s’ écroula au sol, se faisant mal au dos.

« Aaah! »
« Grand Sage!!! » , s’ écria Victor en voyant la tournure que prenait la situation.

Les autres, de l’ autre côté de la fausse d’ eau se demandaient ce qui se passait, leur regard tournés vers le château fort avec inquiétude.

« Grand Sage! Relevez vous vite! »
« Désolée p’tit bonhomme… je suis bloqué du dos… je me suis fait mal… fuit. Fuit avec les autres. Je m’ occupe de leur cas. »
« Non Grand Sage! Pas question de vous abandonner maintenant! Vous êtes proche de la liberté! »
« Oui. J’ y ai cru un instant. Mais je suis maudit mon enfant. Je suis destiné à mourir avec la malchance. Je crois que ce moment est enfin venu. »
« Non Grand Sage! Vous êtes comme un père pour moi! Et un fils n’ abandonnera pas celui qui lui a apprit tant de chose en cinq ans! »
« …C’est la plus belle chose que l’ on m’ ai dit. Je t’ en remercie… fiston. Court à présent. Court le plus loin possible, ne te retourne pas et ne reviens… jamais. »
« HALTE! DESCEND DE LA MORVEUX!!! »

FEEW! Une flèche érafla le visage de Victor qui tomba à la renverse sur les pieux en bois, roula entre et fini sa chute dans l’ eau. Les gardes se rapprochèrent du vielle homme et posèrent leur épées sur son corps tandis que d’ autre essayèrent de gravir l’ échelle mais en vain, leur armure étant trop lourde pour que l‘ échelle les supporte.

« Tu es fais, vieillard. Cette fois-ci, tu passeras à la guillotine, l’ ancien! »
« Oh non… je ne crois pas soldats… que l’ Enfer vous accueil dans son antre… »

Les yeux du vieillard devinrent aussi flamboyant que de la braise. Une puissante aura rougeoyante se dégagea de son corps pour ensuite illuminer les lieux et dans un sifflement, tout finit par exploser. BRRROOOOOMMM!!!!! Le château partit en éclat et détruisit tout ce qui se trouvait autour. Victor se retourna et, de ses yeux larmoyant, regarda horrifié la chute du Triskelion. Les autres essayèrent de le faire avancer mais Victor préféra rester là, à regardait les flammes virulentes réduire en cendre le Triskelion. Une vingtaine de prisonniers s’ y trouvaient encore à l’ intérieur… Grand Sage y comprit. C’ est à ce moment que le jeune homme comprit que celui qui le considérait comme son fils avait lui même planifié sa mort ainsi que la chute du Triskelion. Victor fondit en larme, détruit par la douleur affective qu’ il venait de perdre. Les semaines passèrent et chacun d’ entre eux, parmi les prisonniers évadés, préférèrent suivre leur propre chemin, laissant finalement Victor de nouveau seul, face à son destin. Il parcourut le territoire de Chun pendant des jours, des semaines, pour arrivait à son objectif : la maison de correction des Sœurs Bernadette.

Un an s’ écoulèrent pour que Vcitor mette au point une stratégie pour sortir de ce trou celle qu’ il a toujours aimé : Lucinda. Une année c’ était écoulée et donc un nouveau bal costumé était donné. Il allait profitait de cette occasion pour s’ infiltrer au milieu de la foule dans un costume qu’ il piqua chez un marchand. Le soir venu, il pénétra dans le manoir bien facilement et se mêla dans la foule avec son beau costume verdoyant et son masque-loup très ravissant pour cacher son visage. Mais tout ceci ne l’ intéressait guère, c’ était Lucinda qu’ il voulait. Discrètement il se faufila tout au long de la soirée dans le manoir pour enfin la trouver dans son cagibi. Il défonça la porte, ce qui l’ a réveilla en sursaut.

« Que voulez-vous?! Je me ferai point avoir comme l’ année dernière!! » , s’ écria Lucinda, remplit de bleus, de cicatrices et de plaies.

Victor restait debout, horrifié par ce qu’ ils lui avaient fait durant six ans désormais. Il aurait aimé la sauver un an plus tôt pour arrêter la souffrance qu’ elle endurait mais cela lui en était impossible. Il enleva le masque pour dévoiler son visage que Lucinda n’ avait jamais oubliée. Ses yeux s’ écarquillèrent en découvrant que l’ homme masqué n’ était qu’ autre Victor, son sauveur qu’ elle attendait depuis six longues années. Elle se leva maladroitement ayant mal un peu partout et se jeta dans ses bras, en pleure, contente qu’ il ai pu enfin venir la rejoindre.

« Mon dieu… Victor, est-ce bien toi? Je n’ arrive guère à y croire que c’ est bien toi. Ce n’ es point un rêve? »
« Non, Lucinda, c’ est bien moi. Je suis venu te sortir de cet enfer. »

Lucinda déposa un long baiser langoureux sur les lèvres de Victor. Le sentir de nouveau près d’ elle lui redonnait goût à la vie et de l’ espoir de croire à un plus belle avenir que celui qu’ elle était en train de vivre depuis six ans désormais.

« On s’ en va d’ ici maintenant. »

Victor entraîna Lucinda dans sa fuite mais au moment ils allaient traverser l’ encadrement du cagibi, Victor heurta une énorme silhouette. Lucinda heurta à son tour Victor pour s’ apercevoir ce qui était en train de se passer. La directrice les avait prit sur le fait, une des filles de la maison ayant rapportée qu’ elle avait vu Victor fouiller chaque recoin de la demeure.

« Je ne sais pas qui vous êtes jeune homme mais votre place est tout à fait en notre compagnie. » , dit la directrice d’ un ton froid.

Son regard se déposa sur Lucinda ensuite, tandis que la fille derrière la directrice pouffait de rire.

« Quand à toi Lucinda. Tu vas être punie pour avoir voulu fuir avec ce jeune homme. »
« Ne comptez pas pour lui poser un seul doigt sur elle désormais. Elle part avec moi, point final. » , rétorqua gentiment Victor.
« Ah oui? C’ est donc ainsi? »

PAF! La directrice colla une énorme gifle à Victor qui lui valut une rotation de quarante degrés de sa tête. Sa joue devint toute rouge. La directrice prit Victor par le bras et voulut l’ emmener de force quelque part mais ce dernier se rebella, attrapa le bras de la grosse directrice la jeta contre le mur pour qu’ elle finisse à terre, un bras cassé, à moitié dans les choux. La fille ne rigolait plus et n’ osait faire quoique se soie. Alors que Victor commença à embarquer Lucinda, cette dernière le stoppa.

« Attend. »
« Quoi?! On doit vite partir! »

Lucinda fit demi tour et dans sa course elle attrapa la fille par les cheveux et lui explosa la tête contre le mur jusqu’ à que sa cervelle dégouline sur le mur.

« Lucinda! Arrête! »
« Elle le mérite! Tous ici méritent ceci! »
« Nous sommes pas eux! Et pire que ça, on ne va pas les tuer! »
« Désolée… mais j’ ai tant souffert ici… je… je ne sais même plus qui je suis réellement. Tout cela m’ a changé… »
« Tu redeviendras le même bientôt. Je te le promet. » , dit Victor en déposant un baiser sur le front de la jeune fille.

Il montèrent les escaliers du sous-sol et s’ arrêtèrent dans le couloir reliant le sous-sol à la sale commune ou se déroulait les festivité. Victor attendit qu’ un garçon vienne tout près d’ eux pour l’ attraper et le cogner. Il le dépouilla de ses vêtements et les donnèrent à Lucinda pour qu’ elle passe inaperçu. Une fois fait ils traversèrent la foule pour s’ avancer vers la porte de sortie mais la directrice avait reprit connaissance et elle se mit à hurler dans la salle commune, le bras ensanglanté.

« Trouvez les! Lucinda s’ enfuit!! Il ne faut pas qu’ elle nous échappe! Tuez là s’ il le faut!!!!!!! »

Et tout les regards se tournèrent soudainement sur eux alors qu’ ils s’ apprêtèrent à sortir, comme si tout le monde savaient à l’ avance que c’ était eux. Victor trouva leur attitude très bizarre. Ils enlevèrent tous leur masque et en révélant tous leur visage, tous, sans exception, ils avaient des yeux tout noir, sans sclérotique, sans iris, noir comme les ténèbres. Le mal se lisait dans leur yeux lançant un regard à donner des frissons. La directrice s’ avança dans un pas nonchalant et s’ arrêta à leur hauteur. Elle aussi, ses yeux étaient devenu tout noir.

« Elle nous appartient, humain. »
« Vous… vous êtes quoi au juste? »
« Le Mal. Tu croyais avoir notre offrande? Tu croyais nous berner en douce? Héhé… erreur fatale. »

Au lieu d’ être effrayé et de paniquer, Victor sourit, ce qui surprit les créatures de le voir si joyeusement malicieux.

« Qu’ est-ce qui te fait rire ainsi? »
« Mon plan. Il a marché. »

Il jeta au pied un énorme grimoire avec en gros titre : Les démons.

« Sa fait un an que je vous guette, que je vous étudie… pour des humains, vous aviez de drôle de façon de vous comporter. Et des cachettes vraiment nul pour cacher certains de vos grigris… »

En l’ espace d‘ un instant, Victor sortit de sous son costume une fiole remplit d’ eau bénite qu’ il écrasa sur le visage de la directrice possédée par le démon en elle. Son visage se mit à fumer et elle poussa un hurlement tandis que Victor prit dans ses bras Lucinda et se mit à courir le plus vite que possible à l’ extérieur. Une fois dehors, il déposa Lucinda au sol et l’ entraîna dans une course folle tandis que les démons les coursaient derrière eux pour récupérer ce qu’ ils appelaient leur offrande. Victor réussit à dépasser l’ enceinte du manoir et s’ arrêta net.

« Victor!! Que fais-tu?! Ils vont nous attraper!! »
« On a une chance sur deux de se faire attraper oui. Que la chance soie avec nous donc. »

Les démons s’ apprêtèrent à se jeter sur eux mais quelques choses se produisit. Ils s’ écrasèrent littéralement contre un mur invisible, à quelques mètres de Lucinda et Victor, ce dernier soupirant de soulagement.

« La chance est avec nous. »
« Tu… tu uses de la magie? »
« Oui et non. » , répondit-il en montrant au sol une marque rouge faisant le tour de la propriété.
« Espèce de sale humain! Il nous a piégé dans un pentagramme! »

Dans une révérence, Victor les quitta et emmena par le bras la jeune fille loin du manoir.

« Comment? »
« De? »
« Ils vont fuir non? »
« Non, ne t’ inquiète pas, j’ avais tout prévu. » , dit-il en sortant d’ un buisson un arc, un carquois remplit de flèches ainsi qu‘ une torche qu‘ il alluma.

Il prit une flèches, y mit le feu, l’ arma à l’ arc et visa un point précis vers le manoir. Il lâcha la corde tendu de l’ arc et la flèche fonça à toute allure pour venir se planté sur un fil qui se mit à crépité et à prendre feu. Quelques secondes plus tard des explosions retentirent dans l’ enceinte du manoir pour qu’ ensuite ce soie le manoir lui même qui explose et ensuite toute la propriété. Le vent se leva soudainement, un orage apparut au dessus des ruines de la maison de correction en feu et une centaines de fumée noirâtre s’ éleva dans le ciel pour fuir à travers la pénombre de la nuit. Lucinda resta stupéfaite par ce qu’ elle venait de voir.

« Plus de corps charnelles à posséder, ils sont dans l’ obligeance de fuir. »
« Sa ressemble donc à ça des démons? »
« Oui et non. Les puissants démons ont leur propre corps. Cela ne sont que des soldats. »
« Tu m’ impressionne tant Victor. »
« C’ est vrai? » , demanda-t-il avec un sourire aux lèvres.
« Je… je t’ ai connu si petit, si timide… je te retrouve quasiment prêt à devenir un talentueux exorciste, ou mage… ou… tu n’ es point celui que j’ ai connu. Mais cela ne me dérange pas. Ce qui compte, c’ est que tu ne m’ ai point oublié. » , dit Lucinda, émue par l’ amour que lui donnait Victor.

Victor prit délicatement Lucinda dans ses bras et la serra aussitôt fort contre elle lui murmurant à l’ oreille que plus rien ne les séparera désormais.

A suivre...

I . VI Les Sandars-Ornevaler.

Lucinda et Victor passèrent les années suivantes dans le calme et la réussite. Victor s’ acharna pour trouver du travail. Quand il réussit, il gagna une petite bourse, assez à eux deux pour vivre. Mais travailler dans les champs agaçait le jeune homme et donc il décida de se spécialiser dans un métier spécifique qui lui plaisait énormément : l‘ architecture. Il savait déjà dessiner ayant apprit durant sa tendre enfance de clochard, à traîner dans les ruelles des villages des terres de Chun. Devenu Architecte, il acquit une plus grosse bourse. Lucinda en profita pour chercher elle aussi du travail pour devenir une couturière et gagner une bourse raisonnable. A eux deux, ils devinrent riche, de nouveaux bourgeois étaient nés. Ils se construisirent un manoir dans les terres de Chun où ils décidèrent d’ y fonder leur famille ici. Après de longue recherche, Victor apprit l’ identité du Grand Sage, Bénédictus Sandars, un ancien Prêtre qui avait perdu la foi. En sa mémoire et en tant que père adoptif non officiel, il décida de prendre son nom de famille pour en faire sa fierté et lui donner une génération. Quant à Lucinda, elle apprit que ses parents avaient déménagés elle ne sait où, à la suite de la destruction du manoir croyant que leur fille avait périt dans l’ incendies. Sa prière avait enfin été entendu… ses parents allaient souffrir le restant de leur vie. Victor invita Lucinda à une soirée romantique, un soir où la lune était bien ronde dans un ciel parsemé d’ étoile scintillante de mille feu. Ils étaient en bordure de mer à manger copieusement des plats variés.

« Comment avez-vous trouvée le repas, ma chère? »
« Très somptueux. Je vous félicite pour cette soirée mon amour. »
« Oh mais cette soirée n’ est pas encore fini. » , répondit Victor en se levant.

Il s’ approcha d’ elle et lui tendit la main.

« Je vous invite à danser sur cette mélodieuse musique qu’ est le silence? »
« Haha! C’ est avec plaisir. » , répondit Lucinda en pouffant de rire.

Et le jeune couple se mit à danser, tournoyant jusqu’ au bout de la nuit. Victor était vêtu d’ un bel uniforme en queue de pie, les cheveux soigneusement coiffés sur le côté et un visage bien rasé, de toute beauté et Lucinda d’ une belle robe de soie rosâtre, un visage aux maquillages discret et encadré par de belles boucles d’ or. Ils s’ arrêtèrent de danser et Victor se mit à genou devant la jeune femme, surprise par son attitude soudaine.

« Lucinda Ornevaler, vous, depuis que nous avons dix ans, m’ a adoptée comme un frère à jouer à la poupée, vous qui m’ a apprit à être une bonne personne, vous qui m’ a donnée espoir, vous qui m’ a donnée une raison de vivre, vous qui êtes mes pensées, mon âme et ma vie… » , commença-t-il à lui dire en sortant de sa petite poche une bague ornée d’ une belle pierre précieuse rose. « …Voulez vous me prendre pour époux? »

Lucinda regarda de ses yeux vitreux la bague que lui tendait Victor, toujours à genou attendant une réponse de sa part. Des larmes roulèrent sur les joues de la jeune femme. Elle déposa une main sur son cœur tellement elle fut prise de court par le demande au mariage de son bien aimé.

« Oui. » , dit-elle simplement, ne trouvant pas d’ autre mot pour répondre.

Victor lui passa la bague au doigt et se releva pour la prendre dans ses bras et l’ embrasser amoureusement. Ils se marièrent donc un mois plus tard, dans une la belle cité Elyséenne qu’ est Sanctum et donnèrent naissance deux ans plus tard à une ravissante fille qui acquit le joli nom de Kathy Sandars-Ornevaler.

FIN.