AION - The Tower of Eternity
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 Carnets de route de mercenaires

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Chibitom
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MessageSujet: Carnets de route de mercenaires   Carnets de route de mercenaires Empty02.02.08 2:54

Prologue


La lune était à son plein, haute et fière dans le ciel nocturne, éclairant le sombre paysage de sa lumière blafarde. La troupe qui avançait difficilement dans ces terres désolées ne discernait pas grand choses du décor désertique qui l'entourait. Plusieurs silhouettes planaient lentement au dessus de la petite troupe et des chariots qu'ils emmenaient, scrutant le sol à des lieues alentours, pour prévenir ainsi tout danger aux humains qu'ils étaient sensés protéger. Mais la pâle lueur que la lune dispensait n'était pas suffisant pour la vision, somme toute humaine, de ces semi-divinités que sont les Elyséens. Insuffisante pour eux, mais de loin assez pour les yeux habitués à l'obscurité et aux dénivélations et autres pièges du paysage de ce lieu, qu'habitaient les guerriers d'une tribu Krall. Ces guerriers, fixaient de leurs yeux avides de sang et de combats, la troupe en contrebas de leur position, voyant en ces pauvres fous aventureux, une promesse de bataille et de sang versés, de cris de douleurs et d'animosité enfin libérés. l'un des sauvages, plus imposant que les autres et posté plus avant sur la crête de cette hauteur rocheuse, fit signe aux autres d'aller prendre leur poste dans les dénivélations et autres enfractuosités* (orthographe à vérifier) qu'offraient ces collines rocheuses. L'imposant Krall jeta un dernier regard à la troupe et dans ses yeux se voyaient un désir de combat, de déchainement de violence inhumain, puis il se détourna et rejoignit ses compagnons...Au même moment, Eshonn, jeune rôdeur mercenaire et membre de la compagnie des Fils du Lion, sentit un picotement entre ses omoplates et dirigea son regard vers une hauteur non loin de là, mais malgré son excellente vue, il ne pu distingué quoique ce soit ...
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MessageSujet: Re: Carnets de route de mercenaires   Carnets de route de mercenaires Empty02.02.08 3:29

Chapitre 1 : Le préssentiment


La troupe s'arrêta, ce qui étonna Adorien, il faisait nuit, d'accord, mais il restait assez de luminosité pour éviter que les animaux de traits ne se cassent une patte* (orthographe à vérifier) dans une fissure ou sur un caillou. Le jeune guerrier, chargé du commandement des Fils du Lion pour cette mission, se porta au côté d'Eshonn, leur éclaireur et attendit que se dernier lui fasse part de ses sentiments et impresssions. Car malgré son jeune âge, l'instinct du traqueur, ou du chasseur, du jeune rôdeur ne l'avait jamais trahis jusqu'à présent.

- J'ai un mauvais pressentiment. Dit-il. On nous observe, mais je ne saurais dire depuis où, mais cela fait bien une dizaine de minutes.

Adorien sembla réflechir un instant, se frottant le menton du pouce et de l'index de sa main gauche, fronçant légèrement les sourcils...

- Kralls ? Maus ? D'après-toi ?
- Je dirais Kralls, ces collines rocheuses ne conviennent pas aux Maus, ils vivent dans les forêts. De plus ils ne seraient pas une serieuse menace, ils nous éviteraient, ce sont principalement des solitaires.


Adorien réflechit quelques instants encore avant de donner une légère claque sur l'épaule de son compagnon, et de lui sourire.

- Tu as bien fais, restons sur nos gardes, reprenons la route. Je vais faire passer le mot.

Il retourna au milieu de la caravane en levant sa main droite et la faisant tournoyer au dessus de sa tête, signe du départ de la troupe. Puis il appela à lui ses subalternes directes pour le temps de cette mission. Une fois tous rassemblés il les observa attentivement pendant qu'ils marchaient au milieu de la caravane. Leur mission était simple, escorter une caravane d'un marchand Shugo, jusqu'a Sanctum, capitale d'Elysea. Seul hic, leur trajet passait au milieu des terres Kralls. Et ils étaient dans cet instant précis, à l'entrée de leurs terres désertiques et désolées. Le premier qu'il observa était un mage entre deux ages, des tatouages lui marquaient le visage sur chaque tempe, symbôle de sa fonction au sein de la compagnie. Banadd était un aede doué, assez expérimenté mais il avait assez de retenue pour ne pas bombarder le jeune templier en charge de cette mission de conseils inutiles ou qu'il avait déjà pris en comptes. Néanmoins son esprit était vif et ses avis toujours perspicaces et utiles. A côté de lui se trouvait le plus jeune de la troupe. Une pile électrique nommée Deviddo. Assez petit pour son âge, il caressait sans cesse les pommeaux de ses lames, qui dépassaient de ses épaules. Un sourire éclairait constament son visage joviale et son rire cristallin et angélique fusait à la moindre plaisanterie.

Sauf sur sa taille ...

Songea Adorien. Néanmoins il l'appréciait grandement, c'était un ami sûr au coeur du combat et il savait qu'il pouvait compter sur lui pour être le premier à entrer dans la bataille, et le dernier à sortir du champ de bataille vivant, mortellement blessé, saignant de multiples plaies et aux portes de la mort, mais vivant, et toujours avec son sourire collé aux lèvres. C'était également le trublion de la bande et le bout-en-train numéro 1 de leur compagnie. Ce qui poussa le templier à observer le troisième homme en face de lui. Grand et dégingandé, Joz était l'exemple typique de l'assassin silencieux, et le grand frère de Deviddo. Il ne tirait jamais plus d'un ou deux mots, et était le seul capable de maîtriser l'énergie débordante de la jeunesse de Deviddo. Ce qui l'amena au quatrième homme présent. Mentto, le sorcier. son second sur cette mission. Il était le plus vieux du groupe, et pourtant il était le premier à suivre Deviddo dans ses farces les plus infâmes. Il rivalisait même avec lui en ignominies pour inventer les blagues les plus saugrenues et les plus stupides qui soient. Les deux étaient fait pour se rencontrer comme personne d'autre avant eux. Les toisant une dernière fois, Adorien leur expliqua la situation, les invitant à invectiver les hommes à se tenir sur leurs gardes (uh uh quel jeu de mot x) ) Et à rester alertes et attentifs. Cette partie du voyage risquait fort d'être beaucoup moins paisible que la précédente. Sur quoi il leur dit de retourner à leurs postes. Deviddo lui adressa un signe de la main, tout sourire, le pouce levé vers le ciel en éclatant de son habituel rire. Ce gosse était vraiment à toute épreuve. Joz haussa les épaules et s'en fut sans tirer un mot. Et Mentto lui adressa une petite bourrade de l'épaule avec un clin d'oeil, un sourire énigmatique sur le visage, avant de s'en retourner. Banadd, quand à lui, était déjà retourné dans les airs. Le jeune templier poussa un profond soupir et se secoua fébrilement, avant de repartir à la suite de la caravane, l'air plus résolu et déterminer à franchir ces terres mortes et déchiquetées que jamais.


Dernière édition par le 02.02.08 5:14, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Carnets de route de mercenaires   Carnets de route de mercenaires Empty02.02.08 4:29

Chapitre 2 : La bataille

Le défilé devant Eshonn semblait le point le plus propice à une attaque. Voilà près de deux heures qu'il avait arrêté la caravane à cause de son instinct qui lui sussurait à l'oreille que quelque chose n'allait pas. Et c'est ce même instinct qui, allant de plus en plus fort, lui criait aux oreilles que le danger était tout proche maintenant. La lumière de la lune fût brièvement masquée par un nuage et au même moment, Eshonn aperçu un léger renfoncement sur le sol, il se baissa pour l'observer plus attentivement et entendit presque au même moment un bruit sourd retentir non loin, alors qu'une flêche pênée de noir se plantait à un mètre de l'endroit où il s'était accroupi. Il se figea, son esprit travaillant à toute vitesse. Si son regard n'avait pas été attiré par cette marque étrange au sol, il serait mort, une flêche plantée dans la nuque et lui traversant la gorge. Il se ressaisit rapidement et fit une roulade jusqu'à un gros rocher proche jouxtant la route. Une fois en sureté toute relative, il cria le signal d'alerte, les gardes à porté de voix se le relayant. Chacun dégaîna son arme, tira une flêche de son carquois pour l'encocher sur son arc, la corde tendue et prête à être relachée, et ouvrit son livre de sort, son incantation en tête et prête à être psalmodiée. Un moment passa, le temps se suspendit, si bien qu'il sembla aux Elyséens qu'il s'était écoulé des heures alors que seulement quelques secondes s'étaient égrenées. Eshonn tira lentement une flêche du carquois qui pendait à sa jambe droite et l'encocha, avant de se retourner pour scruter les ombres autour de la route commerciale. Il n'aperçut rien, aucuns mouvements. Mais alors qu'il allait retirer sa flêche un nuage passa, masquant la lune et un cor, au son profond et guttural retentit. Alors, la bataille s'engagea...

Surgissant des ténèbres, une dizaine de guerriers Kralls, immenses, bestiaux et féroces se jetèrent sur les gardes et les humains qui formaient la caravane. Les Elyséens qui survolaient le convoi, descendirent en piquet pour venir en aide à leurs compagnons, saisissant leurs armes et les pointant sur leurs assaillants. Les Kralls surgissaient de toute part, fondant sur le convoi tels des démons surgissant des ténèbres de cette nuit profonde à la lune masquée. Un Krall armé d'une courte lance de jet sauta au milieu des rangs des gardes et jouant de son physique, décocha un coup de son énorme point dans la tête d'un des gardes. Ce dernier, assomé sur le coup alla s'écraser contre un rocher. Adorien entendit nettement le craquement net que son crâne produisit en heurtant la pierre. Il saisit plus fermement son bouclier et le manche de son épée, puis incanta un sort de protection, se concentra sur son bouclier et son épée, oubliant tout le reste, ne se focalisant que sur ses armes et son ennemi direct. Alors il se jeta dans la mêlée. Le Krall venait d'empaler un deuxième garde, quand Adorien arriva au contact. Il brisa la courte lance en deux, et d'un même mouvement pris appui sur le genou de la bête pour se propulser jusqu'à sa tête tout en tournant sur lui même et lui envoya son bouclier en pleine face, l'étourdissant pour le compte. Le templier raterrit sur ses pieds et se retournant brusquement, il trancha net le poignet du mastodonte bavant et écumant de rage, et enchaîna en esquivant son lourd poing ganté de métal, passant entre ses jambes et tranchant son artère fémorale au passage, le faisant tomber à genoux. Une fois dans le dos de la créature agenouillée, il se retourna la toisant un léger instant avant d'enfoncer son épée dans sa nuque de toute ses forces. Il retira son épée péniblement, et se retourna, juste à temps pour parer un lourd coup d'un autre Krall armé d'un hachoir, qui le fit reculer sur plusieurs mètres avant qu'il ne retrouve son équilibre. Le guerrier profita de cet instant pour se jeter au corps à corps avec l'Elyséen, lui hurlant sa rage au visage, donnant de grand coups de son arme émoussée, tentant de lui broyer un membre ou la tête d'un coup de dents, ou de l'écraser sous son poing. Un déluge de coups qu'Adorien avait du mal à parer totalement et convenablement, son bouclier volant dans tous les sens à chaque coups. Alors le Krall donna un puissant coup du revers de la main, soulevant presque le templier du sol, envoyant son bras tenant son bouclier pointer vers le ciel, et il profita de cette ouverture pour abattre son lourd hachoir. Adorien ne du sa survie qu'a un réflexe incroyable, qui lui fit instinctivement faire un bon en arriere pour esquiver le danger. Le jeune guerrier plongea alors son regard dans celui du monstre, fait de force brute qui le toisait, et lui rendit son regard terriblement déterminé. Il incanta un sort de soutien et de protection, et se mettant en garde, fonça droit sur le guerrier, qui saisit son hachoir à deux mains et se propulsa à la rencontre du templier, hurlant sa rage de toute la force de ses poumons, l'écume aux lèvres...

Deviddo était aux anges. Son rire résonnait au milieu des fracas des armes, des hurlements bestiaux des Kralls ou de rage et de douleur des humains et Elyséens. Il toisait son adversaire actuel d'un air dédaigneux. Sa lame,
Aringill, dans sa main droite. Il sautillait sur place, fidèle à cette technique de combat que son maître d'armes lui avait appris. Il était un gladiateur prometteur, sa famille avait dépensé le peu qu'il lui restait pour lui permettre d'intégrer l'élite de l'armée Elyséenne, et une fois que son apprentissage des armes fût terminé, il partit de l'armée régulière pour intégrer les Fils du Lion, suivant les traces de son frère Joz. Le jeune guerrier observa son adversaire d'un air malicieux, le narguant de son plus beau sourire. Le Krall se jeta sur lui, et assèna divers coups d'estoc et de tailles en direction de cet insecte qui ne dépassait pas son bas ventre mais qui s'échappait tel un serpent. Les coups du Krall étaient faciles à voir venir. Deviddo les esquiva et vit une ouverture dans la garde du guerrier haineux, et se porta en avant. Passant sous sa garde, il effectua une rotation et dans le même mouvement trancha les poignets de la créature, puis poursuivant son mouvement rotatif, éleva son bras et le laissa retomber avec toute la force qu'il possédait sur le crâne de la créature. Sa lame s'enfonça dans le visage du guerrier à la peau rougeâtre, qui s'immobilisa immédiatement. Deviddo tira plusieurs petits coups secs sur la poignée de son épée pour la retirer du crâne, et une fois fait, une fontaine de sang gicla de la plaie béante qui barrait le visage du monstre en son milieu. Le rire de Deviddo retentit à nouveau sur le champ de bataille. Car ce n'était plus désormais un convoi, cadavres d'hommes, de femmes et de Kralls jonchaient l'endroit. Le jeune gladiateur observa le déroulement du combat, il vit la charge d'Adorien vers le Krall qui avait failli le trancher en deux juste auparavant, mais avant que le templier ne l'atteigne, le guerrier géant s'effondra, poussant un râle d'agonie, deux flêches plantées dans la nuque. Adorien remercia Eshonn d'un tournoiement de son épée et reparti en quête d'un groupe de gardes à aider, ce qu'il trouva à quelques mètres de là, aux prises avec un krall énorme. Deviddo l'aperçu au même moment, et son sourire s'élargit encore, si cela fût possible, à la vue de la taille de la bête. Il fit sauter Aringill dans sa main droite et s'élança en direction de la créature. Mais à peine eût-il parcouru deux enjambées qu'il fût balayé par un coup latéral qui l'envoya valdinguer sur plusieurs mètres. Il heurta bruyament l'un des chariots qui transportait la marchandise du vendeur Shugo avec un craquement d'os sonore et retentissant. Il poussa un hurlement de douleur en retombant au sol, son bras droit pendant inutilement à son côté, le côté droit de son visage recouvert d'un flot de sang. Son oeil droit et son bras droit étaient désormais inutilisables pour le reste du combat. Il se redressa péniblement, et alors qu'il tatait son épaule gauche pour voir si tout allait bien de ce côté là, il réalisa qu'il avait lâché son épée dans le choc. Son visage prit un air de panique, et il se laissa tomber à genou, cherchant fébrilement à ses pieds sa lame Aringill. Et alors qu'il la cherchait, le Krall qui l'avait heurté en pleine course s'élença vers lui. Joz vit la scène se dérouler sous ses yeux, il vit Deviddo agenouilé, fouillant le sol autour de lui et retournant les morceaux de bois du chariot ravagé. Il vit arriver le Krall à toute allure sur son petit frère. Alors il perdit toute contenance...

- MENTTO ! ARRETES-LE !

Hurla-t-il, s'élançant vers son frère, coupant la route du monstre rougeâtre, écumant de rage et de soif de carnage. Mais ce dernier était plus avancé que lui. Mentto qui avait entendu l'appel de Joz, en fût premièrement étonné, puis se ressaisissant il incanta rapidement un sort et le lança en direction du Krall, bandant son esprit et toute son énergie dans cette action. L'assaillant, qui alors avait amorçé un léger saut pour apporter plus de poids dans son coup meurtrier, fût immobilisé en plein vol. Joz le ratrappa et sauta lui aussi, un flash lumineux eût lieu et ses ailes se déployèrent, gracieuses et vives comme le vent. Il pointa ses deux lames courtes vers le Krall et il le heurta de plein fouet, enfonçant profondément ses lames au niveau du coeur de la créature, l'envoyant heurter violemment le sol. L'assassin se laissa retomber au sol, ses ailes disparurent dans le même flash lumineux. et il tira d'un coup sec ses deux lames courtes du corps sans vie à ses pieds. Il se retourna vers le chariot en piteux état et découvrit son jeune frère, assis à même le sol, pointant vers le ciel son bras valide au bout duquel se trouvait Aringill, son éternel sourire angélique sur les lèvres.

- Je l'ai retrouvée ! Je savais que je l'avais pas perdue ! T'as vue que je suis pas irresponsable comme tu le disais !

Joz branla du chef et secoua sa tête, n'en croyant pas ses oreilles. Les derniers Kralls furent repoussés rapidement, devant la ténacité et l'efficacité des défenseurs, leurs pertes pesèrent lourd dans la balance. Ils se retirèrent rapidement sans un semblant d'ordre. Une pure fuite du combat. Bientôt, les cris des guerriers géant ne furent plus qu'un souvenir et les survivants, suant sang et eaux, s'attelèrent à la remise en état du chariot, ainsi qu'au soin des blessés et à l'empilage des morts...


Dernière édition par le 02.02.08 5:27, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Carnets de route de mercenaires   Carnets de route de mercenaires Empty02.02.08 4:43

Epilogue : La route est encore longue ...

Deviddo se tortilla à cause du léger picotement que procurait la Guérison. Mentto sourit et lui adressa un clin d'oeil complice alors que Banadd avait son air grave et lui faisait ses habituelles remontrances. La Clerc de la troupe, Rooa, était une jeune fille mignonne, mais bien trop timide pour adresser la parole à qui que ce soit, hormis Joz. Bisarrement elle s'était entichée de lui et le suivait constament. Deviddo l'observa sous toutes les coutures et sous tous les angles avant qu'elle ne se détourne, rougissant légèrement et le laisse là, son sort terminé. Le jeune gladiateur la suivit du regard alors qu'elle s'éloignait, et s'apercevant que le jeune Elyséen ne l'écoutait pas le moins du monde, Banadd poussa un long soupir en renonçant à lui bourrer le crâne de remontrances. Action qui reçu comme approbation l'éclat de rire de Mentto, qui nargua alors Banadd en le traitant de bourses molles et de kobold sans dons pour la magie. Fatigué, Banadd tomba dans son jeu et répliqua tout aussi vulgairement. Deviddo, gardant son sourire mais ne voulant pas tomber en reste, décrèta que les deux étaient de toute façon de vieux barbants aux couilles aussi inutilisables que fétides à peine dignes d'enfoncer des chèvres galeuses. Allégation suivie de son éternel rire retentissant et de son habituelle fuite à travers le convoi pour échapper aux cinglantes réparties de ses deux aînés. Adorien et Eshonn observaient le spectacle à l'avant du convoi, un léger sourire sur les lèvres...

- En somme, rien ne change hein ?Déclara le rôdeur.
- Non, Eshonn, quelques uns sont morts aujourd'hui, mais nous retrouverons les Daevas tombés au combat à Sanctum, quand nous y arriverons.
-Si nous y arrivons.
Rectifia-t-il.
- Nous y arriverons. Sois-en sûr. Comment veux-tu échouer avec ce trio là ? Demanda le templier, un sourire sur ses lèvres avant de déposer une accolade sur l'épaule du rôdeur et de s'en retourner pour mettre le convoi en route. Eshonn fixa le dos de son ami et supérieur un moment avant de pousser un long soupir, haussant les épaules et de fixer l'horizon au loin, le reste de leur route à parcourir pour arriver à destination. Un éclat de rire crystallin parvint à ses oreilles et une esquisse de sourire apparut au coin de ses lèvres.

- Oui, je me le demande moi-même.

Murmura-t-il, se remettant en marche vers Sanctum, et leurs futures aventures...
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